Ressources marines et aménagements littoraux : vulnérabilité, gestion et adaptation au changement global Auteur(s) : Augier, Dominique Ballot, Véronique Battisti, Adeline Borot de Binet, Thomas Chouinard, Omer Dehoorne, Olivier Diombera, Mamadou Dupont, Louis Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6616 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6616 | Partager Voir aussi |
La plaisance : développement touristique vs protection du littoral? Auteur(s) : A. Wendt, Jan Bernard, Nicolas Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline Bosman, Caryl Charrier, Simon Dahmen, Abdelkarim Dehoorne, Olivier Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10472 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10472 | Partager Voir aussi |
Valeur économique totale des récifs coralliens, mangroves et herbiers de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La Martinique possède 55 km2 de récifs coralliens, 50 d’herbiers et 20 de mangroves. Ces trois écosystèmes produisent des biens et services dont la valeur est estimée à quelque 250 millions d’euros par an. Près de 60 % de cette valeur est issue des usages directs liés aux activités récréatives (plongée, excursion, récréation balnéaire) induites pour l’essentiel par le tourisme et celles liées à la pêche (professionnelle et de plaisancière). Les services écosystémiques (assimilés aux usages indirects) tels que la protection des côtes, l’absorption/séquestration de carbone, la production de biomasse de poissons et l’épuration de l’eau sont conséquents puisque leur valeur annuelle s’élève à 94 millions € soit 38 % de la valeur totale. La valeur de ce qui a trait au non-usage des récifs, herbiers et mangroves (lié à la volonté de transmettre un patrimoine écologique pour l’essentiel ou encore à la satisfaction de savoir que les récifs sont en bon état) se traduit par une création de valeur de l’ordre de 10 millions €/an. Les herbiers et les mangroves contribuent le plus (par km2) à la création de valeur (respectivement 2,16 millions €/km2, 1,87 million €/km2 contre 1,78 million €/km2 pour les récifs). Ils doivent donc bénéficier de mesures de protection et surtout de valorisation au même titre que les récifs coralliens qui font déjà l’objet d’une attention particulière. Martinique possesses 55 km2 of coral reefs, 50 of sea grass and 20 of mangroves. These three ecosystems produce services for a value estimated at 250 millions € per year. About 60% of this value originates from directs uses such as recreational activities (diving, excursions, beach activities, etc.) induce by tourism and fishery. Ecosystem services (indirect uses) such as coastal protection, carbon sequestration, biomass production and water purification are significant since their sum value reaches annually 94 millions € (38% of the total economic value). Non-use value links to the improvement of the health of coastal ecosystem is estimated to 10 millions € per year. At the ecosystem level, sea grass and mangrove contribute the more (per km2) to the wealth creation (respectively 2,16 millions €/km2, 1,87 million €/km2 against 1,78 million €/km2 for the reefs). They need therefore to benefit from protection and management measures in the same magnitude than the reefs already received. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4410 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4410 | Partager |
Ressources marines : états des lieux, usages et gestion Auteur(s) : A.L.D. Nunes, Paulo Aiken, K.A. Angelelli, Pierre Augier, Dominique Bodmer, Dolorès Bouziane, Semmoud Christensen, V. Eckert, Scott Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.4341 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/4341 | Partager |
Valeur économique totale des écosystèmes marins et côtiers de la future aire marine protégée régionale du Prêcheur (Martinique) Auteur(s) : Binet, Thomas Battisti, Adeline Borot de Failler, Pierre Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La création d’une réserve marine au nord de la Martinique, dans la commune du Prêcheur, a donné lieu à une évaluation de la valeur économique des écosystèmes marins et côtiers (EMC) de la zone d’étude. La valeur économique totale (VET) obtenue est de l’ordre de 58 millions d’euros, soit près de 12 millions d’euros par km2. Cette valeur correspond à la somme des valeurs liées aux différents usages directs (pêche, excursion et plongée encadrée, pour l’essentiel), soit près de 3 millions d’euros, aux usages indirects provenant des services écologiques (protection côtière, séquestration carbone, production de biomasse et épuration des eaux, pour l’essentiel), soit environ 200 000 euros, et, à la valeur de non-usage associée à l’existence des écosystèmes et à la transmission de ce patrimoine naturel aux générations futures en dehors d’un quelconque usage présent et futur, soit près de 55 millions d’euros. La création de la réserve devrait engendrer une augmentation de cette valeur en améliorant les services écologiques et les usages ludiques. The creation of a marine reserve in the north-western part of Martinique, located in the area of Prêcheur, has led to an economic valuation of marine and coastal ecosystems. The total economic value (TEV) has been estimated to about 58 million Euros annually, almost 12 million Euros by km². This value stands for the sum of values associated to: i) direct uses (fishing, diving, beach leisure, etc.) for almost 3 million Euros; ii) indirect uses originating from ecological services (water treatment and nutrient cycling, biomass productivity, carbon sequestration) for 200,000 Euros; and iii) non-uses associated to the existence and bequest to next generation of the natural capital without any consideration of use for about 55 million Euros. The creation of the marine reserve should lead to an increase of this value through an enhancement of ecological services of ecosystems and the non-extractive uses such as tourism and marine leisure. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6620 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6620 | Partager |
Les touristes sont-ils plus exigeants que les résidents en matière de protection du littoral ? Le cas de la Martinique Auteur(s) : Failler, Pierre Pètre, Élise Borot de Battisti, Adeline Binet, Thomas Violas, Laura Maréchal, Jean-Philippe Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente les différences de perception entre les touristes et les résidents en matière de protection de l’environnement marin et côtier. Il s’appuie sur les résultats des études menées à l’échelle de la Martinique en 2010 dans le cadre de l’évaluation de la valeur économique et sociale des récifs coralliens et écosystèmes associés et à celle de la commune du Prêcheur en 2011 dans le cadre de la mise en place de la réserve marine régionale. Il met en exergue les éléments qui composent les disparités de perception et de souhaits quant aux mesures de gestion des espaces littoraux. Il montre toutefois que la création d’une aire marine protégée dans la commune du Prêcheur emporte l’adhésion de tous. The article presents the differences in perception between the tourists and residents regarding the protection of the marine and coastal environment. It is based on the results of studies conducted across Martinique in 2010, in the framework of the evaluation of the economic and social value of coral reefs and associated ecosystems, and at the level of the rural community of le Prêcheur in 2011, in the context of the implementation of the regional marine reserve. It highlights the elements that compose the disparities of perception and wishes with respect to coastal areas management measures. It shows, however, that the creation of a marine protected area in the commune of le Prêcheur has the unanimous support of all. Martinique Prêcheur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.9351 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/9351 | Partager |
Financement complémentaire et paiements pour les services environnementaux de la future réserve marine régionale du Prêcheur (Martinique) Auteur(s) : Borot de Battisti, Adeline Failler, Pierre Binet, Thomas Thirot, Myriam Montocchio, Claire Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : L’article présente les différentes options de financement complémentaire et leur faisabilité dans le cadre de la mise en place de la future aire marine protégée du Prêcheur en Martinique. Il met en avant une estimation de l’apport financier généré par les différentes options de financement applicables dans le cadre de la réserve du Prêcheur tout en soulignant la nécessité d’une analyse plus fouillée. Il introduit aussi la notion de « paiement pour les services environnementaux » qui pourrait être appliquée afin d’associer les pêcheurs au processus de suivi scientifique et de développement de l’écotourisme. L’article s’appuie sur les résultats d’études menées à l’échelle de la Martinique entre 2011 et 2016. The article presents the different options of complementary financing and their feasibility in the context of the implementation of the future marine protected area of Le Prêcheur in Martinique. It highlights an estimation of the financial contribution of the various relevant financing options in the reserve of Le Prêcheur, while acknowledging the need for further analysis. It also introduces the concept of ‘payment for ecosystem services’ which could be applied to involve fishermen in the process of scientific monitoring and ecotourism development. The article is based on the results of studies conducted at the scale of Martinique between 2011 and 2016. Prêcheur Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.10477 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/10477 | Partager |
Tourisme et ressources naturelles Auteur(s) : Anfuso, Giorgio Augier, Dominique Avilés-Maldonado, Giselle Binet, Thomas Borot de Battisti, Adeline D. Den Haring, Sander Dehoorne, Olivier Ergin, Aysen Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : Ce numéro de la Revue Études Caribéennes s’intéresse aux liens qui unissent et opposent l’activité touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de médiatisation accrue des enjeux liés à la biodiversité et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent présenté comme un moyen de concilier la conservation et le développement. Les autorités locales, malgré l’existence d’un cadre réglementaire propre à l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matériels et financiers) pour gérer la croissance de la fréquentation des aires protégées et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En réponse à cette problématique, les institutions financières internationales et les organismes associés proposent aux pays du Sud de trouver un équilibre entre une fréquentation de masse et une fréquentation de bas volume afin de développer « un tourisme de haute qualité ». Même si cela était possible, quels critères peuvent être utilisés pour « cesser » le développement d’un pôle ou d’une région touristique ? L’évolution géographique « naturelle » du tourisme – c’est-à-dire essentiellement basée sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilité de ces ressources – pose déjà des problèmes politiques et économiques importants. Les gouvernements (central, régional ou local) sont difficilement en mesure de réaliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adéquation entre le développement touristique et la préservation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spécifiques, soient : développer un produit à moindre impact, mais aux dépenses élevées et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits économiques, mais qui amène le moins de dégradation écologique/sociale possible. Cette position résume à elle seule à la fois la complexité et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problématique des modes de gestion des ressources communes et de leur pérennité, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratégies des principaux acteurs concernés sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nécessairement en phase avec les finalités poursuivies. This edition of Revue Etudes Caribéennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta edición de “Revue Études Caribéennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turística y los recursos naturales, particularmente en los países del sur. En un contexto de mediatización en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservación y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentación al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los países del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentación de masas y una frecuentación de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ¿qué criterios podrían ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una región turística? La evolución geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas políticos y económicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitiría la adecuación entre el desarrollo turístico y la preservación de los espacios naturales. La relación entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos específicos, sean: desarrollar un producto con mínimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias económicas, pero que traiga la menor degradación ecológica/social posible. Esta posición resume la complejidad y las múltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensión de la apropiación privativa de los espacios naturales y agrícolas plantean una problemática en los modos de gestión de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los países del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difícilmente conciliables y el sistema de relación que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos. Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.7884 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/7884 | Partager |
Conséquences de la création de l’aire marine régionale du Prêcheur (Martinique) sur la pêche martiniquaise Auteur(s) : Failler, Pierre Battisti, Adeline Borot de Binet, Thomas Violas, Laura Éditeur(s) : Université des Antilles Études caribéennes Résumé : La création de la Réserve marine régionale du Prêcheur va entrainer la mise en place de mesures de gestion des activités de pêche dans son périmètre. Si, à court terme, les pêcheurs vont subir quelque peu les conséquences négatives de la restriction de leurs pratiques de pêche, ils vont, à moyen et long terme, en tirer des bénéfices substantiels. L’augmentation de biomasse due à l’effet réserve va en effet redynamiser la pêche dans cette zone et faire revivre les pratiques traditionnelles comme la pêche à la ligne, à la piscine ou au jig, abandonnées ces dernières années faute de rendements suffisants. The creation of regional marine reserve of Prêcheur will lead to the implementation of fisheries management measures within the perimeter of the reserve. From a short-term perspective, fishers will see limitations of their fishing practices. But, from a longer-term perspective, they should gain substantial benefits from these restrictions; the increase of biomass due to the “reserve effect” should lead to increased volumes of catches in fishing areas. It should also lead to an enhancement of traditional practices such as line fishing, jig or “piscine” fishing, which have been abandoned for several years in spite of their lesser impact on marine ecosystems. Martinique Droits : info:eu-repo/semantics/openAccess urn:doi:10.4000/etudescaribeennes.6644 http://journals.openedition.org/etudescaribeennes/6644 | Partager |